mardi 31 janvier 2012

Le 3e se mobilise contre le bruit des transports !



Jeudi 19 janvier 2012, se tenait, à la Mairie du 3e, une réunion de concertation particulièrement intéressante sur la lutte contre le bruit lié à la circulation.

Pour combattre ce fléau qui empoisonne la qualité de vie des parisiens au quotidien, la municipalité a décidé d’engager un Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE). L’objectif : réduire globalement les émissions sonores et le pourcentage de population exposée à des niveaux de bruit élevés. Élaboré l’été dernier à travers la formation de dix groupes de travail (points noirs bruits routiers, deux-roues motorisés et klaxon, zones calmes,..), ce plan achève ce mois-ci sa phase de concertation.

Il est apparu que le bruit occasionné par la circulation automobile et les pots d'échappement non homologués installés sur les deux-roues motorisés, constituait l'une des premières sources de nuisance subie par les habitants du 3e, la vitesse combinée à l’incivisme et au manque de savoir-vivre de certains automobilistes et motoristes étant dénoncés dans la majorité des cas.

Si tout n’est pas rose, tout n’est pas noir, bien au contraire, le 3e recelant de nombreux et merveilleux havres de paix. Le jardin Anne Frank, le square Georges Cain, le square du Temple, le square Pauline Roland, la rue de la Corderie et la rue Roger Verlomme, ont ainsi été identifiés comme les « zones calmes » de l’arrondissement.

Quoi qu’il en soit, cette réunion demeure une réussite, au vu de l’intérêt suscité auprès des participants, notamment des conseillers de quartier. Tous ont souhaité un meilleur partage de l’espace public (entre piétons, cyclistes, deux roues-motorisés et automobilistes) fondé sur des valeurs citoyennes, pour que Paris « s’apaise » et fasse figure de pionnière en matière de lutte contre les nuisances sonores liées aux infrastructures de transports.

Affaire à suivre…

lundi 9 janvier 2012

L’optimisme de la volonté


Deuxième semaine de janvier, c’est encore l’heure des résolutions et des vœux. Pour les résolutions, les bonnes résolutions bien sûr, qui sont nécessairement personnelles, il y a celle d’alimenter ce blog qu’un emploi du temps un zeste trop contraint joint à une coupable paresse a fait négliger.

Pour les vœux, je vais oser souhaiter à tous et à chacun la denrée qui semble la plus rare aujourd’hui en France : l’optimisme. Une très récente enquête d’opinion, faite à l’échelle internationale, montrait que, de tous les peuples, celui qui vit sur le territoire français était celui qui voyait le plus l’avenir en noir. Nous serions plus pessimistes pour le présent et le futur que les Irakiens et les Afghans. Il n’est évidemment pas interdit de questionner la pertinence de l’enquête : est-on vraiment sûr que l’échantillonnage afghan est bien représentatif et que l’on soit allé quérir l’opinion des dames en burqa au fond des campagnes talibanes ? Plus certain, assurément, est notre degré élevé de pessimisme comparé à d’autres pays de niveau économique comparable et de difficultés souvent beaucoup plus grandes, Grèce ou Portugal par exemple.

Or, et pour faire court, le pessimisme est une bénédiction pour la droite, ou le conservatisme en général. On pourrait, depuis la révolution française, faire l’histoire de la morosité, du « déclinisme », du catastrophisme dans ce pays : on y trouvera presque toujours des penseurs de droite, des ultras de la Restauration à Nicolas Baverez aujourd’hui.

Toute la campagne de Sarkozy va se faire sur la peur : de l’insécurité, de la crise financière, de la perte d’identité…Sans parler de la campagne de Marine Le Pen. Il serait inutile de nier les réalités : les finances publiques sont dans un état dramatique, la crise n’est pas finie, et le déplacement des rapports de forces mondiaux au profit des pays émergents est une donnée structurelle. Et beaucoup de Français ont des fins de mois difficiles et vivent avec la réalité ou sous la menace du chômage.

Pour autant, le discours de la gauche ne peut pas être celui de la lamentation funèbre, avec rejet de la responsabilité du malheur sur ceux qui ont gouverné le pays depuis 2002. Nous ne pouvons gagner et, au-delà, réussir, qu’en redonnant une énergie, un souffle, une volonté.

« Pessimisme de la raison, optimisme de la volonté ». Pour commencer l’année, on peut faire plus mal qu’en revenant à Gramsci. Je vous souhaite donc l’optimisme.

La Mairie du 3e est heureuse de vous souhaiter ses meilleurs voeux pour 2012 !


Vendredi 20 janvier, l’équipe municipale, invite tous les habitants de l’arrondissement à fêter l’arrivée de 2012. L’occasion de dresser un bilan de l’année écoulée et d’évoquer les perspectives et les projets à venir, tels que les grands travaux d’amélioration du cadre de vie du 3e, du réaménagement de la Place de la République, à la remise en double sens des Grands Boulevards, en passant par la restructuration de la rue Rambuteau.

Pour ces voeux, nous avons, de nouveau, voulu innover et faire redécouvrir un endroit prestigieux. Après la Bourse du Travail en 2011, la Gaîté Lyrique cette année ! Haut lieu des arts numériques depuis sa réouverture le 2 mars dernier, ce théâtre, inauguré en 1862, est aujourd’hui inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il connaît, depuis son ouverture, un réel succès. Le jardin Camille Chautemps qui fait face à la Gaité et qui a un peu pâti, reconnaissons-le, des travaux effectués, va être rajeuni, restructuré. Les arbres en péril viennent d’être remplacés.

Je ne surprendrai personne en écrivant que l’année 2012 ne sera pas seulement marquée par les réalisations du 3ème arrondissement… Les choix du mois d’avril et de mai seront d’une portée sans précédent, à la mesure de la gravité de la crise et de la hauteur des enjeux. Il nous faut vraiment réenchanter le « rêve français », c'est-à-dire la « certitude que les jeunes qui arrivent prendront toute leur place dans la société ».